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Category: Marketing Mobile

iPad premières impressions

Ma première rencontre avec l’objet date du mois d’avril, quand une connaissance, collaborateur de l’agence de radio numérique GOOM,  en a rapporté un des Etats-Unis. L’iPad m’a tout de suite semblé  un bel objet, marque de fabrique d’Apple, cependant trop grand et lourd pour être facilement utilisé en mobilité.

iPad d'Apple

iPad d'Apple

J’ai en revanche été bluffé par la qualité de la vidéo, notamment celle diffusée en html5 sur Youtube, censée être compressé… L’iPad est donc indéniablement un lecteur portable vidéo de qualité supérieure. C’est d’ailleurs un des seuls usages dans lequel on imagine utiliser un iPad en mobilité. J’ai par exemple pour le moment croisé personne dans le métro qui utilisait l’iPad comme un reader (une liseuse). Peur du vol peut-être me direz-vous 🙂

Depuis cette première rencontre,  j’ai pu utiliser l’iPad chez des amis, et j’ai assisté à une session d’évangélisation faite par Backelite, une des agences spécialisées en éditions d’applications mobiles sur la place de Paris. Marrant comme tout le monde veut lancer son application iPad…

Jusqu’ici, j’ai le sentiment que c’est un objet qui se vendra plus sur des utilisations professionnelles, contrairement à l’iPod et l’iPhone, dont le succès grand public n’est plus à prouver. Je me trompe peut-être, Apple annonce en avoir déjà vendu plus de 3 millions en 3 mois dans le monde.

Un des usages qui m’a paru le plus évident, et qui rattache cet objet à la fois au salon de la maison et à celui où les professionnels se rencontrent, est qu’il est un terminal très pratique pour partager avec les autres des expériences (photos, sites Web, informations), ce que l’écran du smartphone, encore trop petit, ne permet pas forcément. Mais là où d’autres terminaux – meilleur marché -, tels que les cadres photos numériques, pourront le concurrencer dans le salon de la maison, il me semble que le marché entreprise ou éducatif lui offre plus d’opportunités (salons encore une fois, formations, démonstrations, bibliothèques, universités, terminal de productivité professionnel simplifié…)

J’ai la chance de connaître le créateur du site http://applicationsipad.net/, devenu une des références pour les usages de l’iPad; je publierai donc prochainement un entretien avec lui.

Google veut nous faire Buzzer (quand la messagerie Internet devient réseau social)

Google Buzz, c’est donc le nom de la nouvelle fonctionnalité réseau social du géant de la recherche sur Internet. A lire les premiers articles des journalistes qui ont pu suivre une présentation, on perçoit la très grande ambition que l’entreprise a placé dans le développement de ce nouveau produit.

Google Buzz

Google Buzz

Intégration à Gmail (la messagerie Internet maison), intégration aux applications mobile dont Maps (cartes) avec géolocalisation automatique des statuts, émission des statuts et des tweets par reconnaissance vocale…  Même sans l’avoir testé, on imagine aisément ce qu’on pourrait faire de Google Buzz, à l’inverse d’un Google Wave par exemple, qui même pris en main, a pu laisser dubitatif.

C’est bon signe. Google vient donc ainsi de remplacer Orkut, qui faisait figure de réseau social maison officiel jusque là, et qui était un échec en Europe et aux Etats-Unis. Dans le post intitulé le réseau social selon Google, j’avançais l’hypothèse que Google pouvait se servir du moteur de recherche, une des pages les plus visitées au monde, comme base d’un réseau social.
L’entreprise a apparemment choisi pour le moment de passer par Gmail et ses 175 millions de visiteurs uniques mensuels, ainsi que ses millions de comptes utilisateurs, déjà habitués à la messagerie instantanée et à la visiophonie (Fonctionnalité dont Facebook ne dispose pas pour le moment). Mais si le réseau social a pu être intégrée à Gmail ou à la version mobile de Maps, on voit mal pourquoi il ne pourrait pas être intégré au moteur de recherche lui-même.

La question est, cette nouvelle tentative détournera-t-elle de nombreux utilisateurs de Facebook (400 millions de membres fin janvier 2010)?
Si on considère que 1 des 3 lieux de passage quotidiens d’un internaute aujourd’hui (avec le réseau social et un moteur de recherche) est la messagerie  personnelle, il est clair que Google dispose des applications et des solutions de scénarisation pour retenir l’internaute dans son réseau. Maintenant, on peut faire le pari que peu de personnes se déconnecteront de Facebook pour maintenir un compte uniquement sur Google Buzz. C’est donc un partage plus équitable du marché des réseaux sociaux que cette application vise, en faisant migrer les comptes utilisateurs maison vers une expérience plus sociale à l’intérieur de l’écosystème Google.

Il se murmure que Facebook de son côté serait sur le point de doper son offre de messagerie Internet… Yahoo quant à lui a intégré depuis le début de l’année des fonctionnalités sociales à sa messagerie… En ce début 2010 le réseau social a donc avalé la messagerie personnelle.