Après plusieurs années qui ont vu la mort du clavier sur les appareils mobiles (téléphones et PDA), l’interface la plus utilisée pour l’automatisation de l’écriture revient en force. Au début des années 2000, PSION, célèbre pionnier de l’informatique nomade, décidait d’interrompre sa gamme d’assistant personnel. Trop gros, trop cher, trop pro… Marché trop limité. C’était les années de gloire de Palm et de Handspring, les 2 réinventeurs du stylet et de l’écran-tactile-uniquement-pour-le-stylet et du système d’écriture graffiti (très innovant). Le mantra du design à cette époque était de donner la part belle à l’écran et de traiter le clavier physique comme un « add-on », une extension d’enfant gâté ou de professionnel pointilleux.

L’iPhone repésente en fait la radicalisation de cette logique commencée à la fin des années 90: un appareil-écran, avec très peu d’extension en dessous de celui-ci, bénéficiant de la plus grande résolution possible, pour montrer le plus de nos vidéos et photos.

Entre-temps, il y a eu le design, en coquillage (« shell »), qui a fait les beaux jours de Samsung notamment. Puis est arrivé HTC, qui a décidé de baser sa stratégie design sur le retour du clavier, pour le plus grand bonheur des orphelins de Psion, comme moi. Le clavier oui, mais coulissant, pour gagner de l’espace et réduire l’encombrement. Suite au succès de HTC de nombreux fabricants se sont engouffrés dans la brèche, et aujourd’hui tous les plus grands fabricants propose à la fois des modèles tactiles et des modèles avec clavier.

Un clavier c’est la possibilité d’écrire n’importe où, très rapidement, de longs messages (électroniques, sms), des textes, en réduisant dans sa paume le plaisir de l’écriture sur ordinateur.

J’espère que ce blog, qui marque pour moi le retour à la publication d’un site perso (c’est comme ça qu’on disait en l’an 2000) reflétera un peu, beaucoup, de ce plaisir.