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Tag Archives: facebook

A Frenchman in London, comment commencer un nouveau business à Londres

Ce blog vient de recevoir ses premiers commentaires après 10 mois d’existence, par 2 de mes connaissances, et plutôt sur le mode express. Les conversations sont assez univoques sur la plupart des blogs. C’est que, finalement, c’est assez intimidant de commenter de façon intelligente un papier… et puis il faut déjà trouver le temps de le faire.

Un de mes commentateurs est Emmanuel F., un ami de très longue date qui a décidé de s’exiler à Londres en début d’année… Ah le charme fascinant de commencer une nouvelle vie (professionnelle) à Londres. L’exil vers la perfide Albion par les petits frenchies n’a apparemment pas perdu de son lustre, malgré la sévère crise qui a touché la City l’année qui vient de passer. Et puis de toute façon la presse anglaise bruisse ces derniers temps de « Green shoots », les premiers signes de la reprise anglaise.

Emmanuel vient donc d’ouvrir un blog bilingue, bloginlondon.com , sous-titré « News columns and other satirical pieces by a Frenchman in London / Chroniques d’actualité et autres pièces satiriques d’un Français à Londres ». Ce site se veut la vitrine d’une agence de production éditoriale miniature, allez donc y jeter un coup d’oeil, si vous avez besoin d’un appoint éditorial, en français ou en anglais, pour vos publications.

Dans son premier commentaire laissé sur mon blog, Emmanuel a glissé un lien vers press-citron.net, sur un article qui s’interroge (faussement) sur la force des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter.

Dans cet article, Eric Dupin, un des rares frenchies à rentrer dans la catégorie de bloggueur  techno influent,- grosse parenthèse: dans une première version de cet article j’ai confondu Eric Dupin et Fred Cavazza, Cavazza que j’avais eu le plaisir d’interviewer sur MD Expo 2008 (message perso, Frédéric B., quand pourras-tu remettre ces fantastiques interviews en ligne?) -, Eric Dupin donc se demande ingénuement si le blog n’est pas le vrai réseau social. Citation:

Car après tout, avec mon blog, je peux :

  • créer, fédérer une communauté, donc mettre des gens en relation
  • rassembler des personnes d’horizons divers par affinités
  • lancer des discussions et les suivre
  • partager mes goûts
  • étendre mon réseau, personnel ou professionnel
  • renforcer ma notoriété, contrôler ma réputation et soigner mon identité numérique, etc.

Un blog peut certes faire tout ça, mais le réseau social produit tout cela à la puissance 10, surtout si on n’a pas la chance d’avoir la notoriété de F. Cavazza. Un seul exemple: Tous les bloggueurs influents ont pris l’habitude de référencer leur blog sur Facebook, Viadeo ou Linkedin pour démultiplier le trafic. Rien de tel que la fonctionnalité « Article » de Facebook pour informer son réseau de contacts d’une nouvelle parution. Un fil RSS permet la même chose, mais l’avantage d’une notification dans le cadre d’un réseau social réside dans la scénarisation de cette annonce et la puissance virale de diffusion de l’article. J’espère pouvoir, grâce à Frédéric Bascunana (mon autre commentateur) coller dans ce post mon interview de Frédéric Cavazza en 2008.

Au fait, attendez-vous à retrouver le blog d’Emmanuel prochainement en blog-roll sur ce site.

Oublier Facebook?

Le Journal du Net, une des références du journalisme techno en France, proposait le mois dernier un excellent article sur « Ces réseaux sociaux qui résistent à Facebook« . Dans l’euphorie ambiante autour de ce réseau, on a effectivement tendance à oublier que d’autres plateformes lancées avant Facebook tirent encore leur épingle du jeu. De quoi conforter la volonté d’Orange de lancer son propre réseau social.

Parmi les réseaux cités, il y a notamment Orkut, la plateforme de Google qui marche très bien en Amérique latine, mentionnée dernièrement dans un article sur ce blog même et cité dans la vidéo de présentation de Google Wave. Il semble acquis que la marque Orkut ne disparaîtra pas en Amérique Latine.

Dans cette liste de réseaux, on trouve le chinois Xiaonei.com, qui fait 17 millions de visiteurs uniques, là où Facebook n’en fait que 1 million en Chine, Wer Kennt wen en Allemagne – sans oublier le réseau mobile aka-aki – (7 millions de VU/vs 5 millions pour Facebook) , Hyves aux Pays-bas (5 millions/vs 1 million).

Le JDN en profite au passage pour parler du réseau du Benchmark Group, sa maison mère: Copains d’avant.

Toutes ces plateformes sont des champions nationaux remarquables, dont le succès repose sur la valeur de l’expérience utilisateur proposée, l’antériorité de lancement, et le support linguistique adapté. Mais le point fort de Facebook est sa dimension globale, qui lui confère une dynamique de croissance bien plus puissante. Cette dimension globale sur laquelle peuvent s’appuyer des acteurs comme Orange ou Apple (bientôt?) pour lui faire concurrence.

Enfin, en faisant traduire son interface par ses propres membres, sur la base du volontariat, Facebook a trouvé le moyen de répondre au défi du particularisme linguistique.

Au fait merci au musée d’Orsay pour le titre de cet article, il faut que je me dépêche d’aller voir l’expo « Oublier Rodin ».